L'essence de la Convention de Lisbonne sur la reconnaissance

La Convention de Lisbonne sur la reconnaissance vise à faciliter la mobilité internationale entrante et sortante de la population étudiante, des universitaires et des professionnelles et professionnels détenant des diplômes d'études et des qualifications, notamment :
  • les personnes formées à l'étranger qui s'établissent au Canada;
  • les personnes détenant des diplômes d'études ou des qualifications obtenus au Canada qui s'établissent à l'étranger.
La convention prévoit que :
  • les demandes de reconnaissance doivent être évaluées de façon équitable et dans un délai raisonnable;
  • la reconnaissance devrait être accordée à moins qu'une différence substantielle puisse être démontrée;
  • par l'entremise de leurs centres nationaux d'information, les autorités compétentes devraient diffuser de l'information sur leurs systèmes d'éducation respectifs, notamment :
    • les pratiques en matière d'assurance de la qualité;
    • la liste des établissements d'enseignement;
    • les programmes d'études;
    • les diplômes d'études et les qualifications.

De l'information détaillée est publiée dans la Convention de Lisbonne sur la reconnaissance et son Rapport explicatif.

Qu'est-ce qu'une « différence substantielle »?


Une organisation tentera de déterminer si des différences substantielles existent lorsqu'elle comparera un diplôme d'études ou des qualifications accordés à l'extérieur du Canada avec un diplôme d'études ou des qualifications accordés par le système d'éducation de sa propre instance.

De telles différences peuvent comprendre :
  • les pratiques d'assurance de la qualité liées au programme d'études ou à l'établissement d'enseignement;
  • les résultats d'apprentissage;
  • la fonction des qualifications, comme poursuivre des études, faire de la recherche ou obtenir un emploi.

Une organisation ne devrait pas insister sur le fait que le diplôme d'études ou les qualifications accordés à l'extérieur du Canada soient identiques à ceux accordés par le système d'éducation de son instance, puisque cela ne constitue pas une différence substantielle en soi.

Le fardeau de la preuve incombe à l'organisation responsable de la reconnaissance des diplômes d'études ou des qualifications, et non à la personne qui souhaite poursuivre des études, faire de la recherche ou obtenir un emploi.